Hors-saison


Paroles
  • Auteur :
    Francis Cabrel
  • Compositeur :
    Francis Cabrel
  • Editée par :
    Chandelle
  • Version originale :
    1999
  • On commence par l'évocation d'une ville balnéaire en hiver, ville morte, fantôme. Puis on arrive à un amour perdu ! Magnifique.

  • Où trouver ce titre ?
    Gallery- Album "Hors-saison", 1999

    album "Hors-saison", 1999
    cd single "Hors-saison", 1999
    album "Double tour", 2000
    album "la tournée des bodegas", 2005
    compilation "l'essentiel", 2007
    album "L'In extremis Tour", 2016
    album live Trobador Tour, 2021
    -
    video
    VHS & DVD "Hors-saison", 2000
    DVD "la tournée des bodegas", 2005
    DVD "L'In extremis Tour", 2016
    -
    Reprises : Luce Dufault / Isabelle Boulay / Cali / Pascal Obispo / Teenage bed / Carole Masseport


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    C'est le silence
    Qui se remarque le plus
    Les volets roulants tous descendus
    De l'herbe ancienne
    Dans les bacs à fleurs
    Sur les balcons
    On doit être hors-saison

    La mer quand même
    Dans ses rouleaux continue
    Son même thème
    Sa chanson vide et têtue
    Pour quelques ombres perdues
    Sous des capuchons
    On doit être hors-saison

    Le vent transperce
    Ces trop longues avenues
    Quelqu'un cherche une adresse inconnue
    Et le courrier déborde
    Au seuil des pavillons
    On doit être hors-saison

    Une ville se fane
    Dans les brouillards salés
    La colère océane est trop près
    Les tourments la condamnent
    Aux écrans de fumée
    Personne ne s'éloigne du quai

    On pourrait tout prendre
    Les murs, les jardins, les rues
    On pourrait mettre
    Aux boîtes aux lettres nos prénoms dessus
    Ou bien peut-être un jour
    Les gens reviendront
    On doit être hors-saison

    La mer quand même
    Dans ses rouleaux continue
    Son même thème
    Sa chanson vide "où es-tu ?"
    Tout mon courrier déborde
    Au seuil de ton pavillon
    On doit être hors-saison...

    Une ville se fane
    Dans les brouillards salés
    La colère océane est trop près
    Les tourments la condamnent
    Aux écrans de fumée
    Personne ne s'éloigne du quai

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