Les chemins de traverse


Paroles
  • Auteur :
    Francis Cabrel
  • Compositeur :
    Francis Cabrel
  • Editée par :
    Marouani
  • Version originale :
    1979
  • Les chemins de traverse me font penser au blues et aux hobos, ces vagabonds qui voyageaient clandestinement dans des trains de marchandises. Je ne pense pas que cette chanson soit autobiographique, mais on a tous imaginé un jour vivre comme ça, sans attache, insouciants. Jusqu'à ce quon apprécie de retourner à notre confort habituel ! La chanson a donné son titre à l'album.

  • Où trouver ce titre ?
    Gallery- Album "Les chemins de traverse", 1979

    album "les chemins de traverse", 1977
    45 tours "Je l'aime à mourir - les chemins de traverse", 1979
    album "Cabrel public", 1984
    album "Double tour", 2000
    compilation "l'essentiel", 2007
    -
    video
    VHS "Sarbacane Tour - Spectacle acoustique", 1992
    -
    Reprises : la soirée des Enfoirés 1996

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    Moi je marchais les yeux par terre
    Toi t'avais toujours le nez en l'air
    Et c'est comme ça qu'on s'est connu
    On avait chacun sa guitare
    On n'était pas loin d'une gare
    C'est le hasard qui l'a voulu

    Et tu m'as dit : "Quand leurs ailes sont mortes
    Les papillons vont où le vent les porte"
    On a pris le premier chemin venu

    Et quand la nuit est tombée
    Sur la voie ferrée
    On était bien loin de la ville
    On n'entendait que des notes
    Et le bruit de nos bottes
    Sous la pleine lune immobile

    On a traversé les semaines
    Comme de vraies fêtes foraines
    Sans même penser au retour
    On s'est perdu dans les nuages
    Comme les oiseaux de passage
    A suivre les filles d'un jour

    Et pour ne pas que les fous nous renversent
    On prenait les chemins de traverse
    Même s'ils ne sont jamais les plus courts

    Et quand la nuit est tombée
    Sur la voie ferrée
    On était bien loin de la ville
    On n'entendait que des notes
    Et le bruit de nos bottes
    Sous la pleine lune immobile

    Et quelquefois je me souviens
    Ceux qui nous ont lâché les chiens
    Et jeté des pierres au visage
    Ils n'ont rien empêché quand même
    Puisque le seul métier qu'on aime
    C'est la bohème et le voyage

    Et quand la nuit va tomber
    Sur la voie ferrée
    On sera bien loin de la ville
    On n'entendra que des notes
    Et le bruit de nos bottes
    Sous la pleine lune immobile
    Sous la pleine lune immobile

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