Les pantins de naphtaline


Paroles
  • Auteur :
    Francis Cabrel
  • Compositeur :
    Francis Cabrel
  • Editée par :
    Marouani
  • Version originale :
    1979
  • Souvenirs d'enfance qui ressemblent à un film ancien en noir et blanc. La messe, le costume du dimanche, les enfants coincés dans leurs beaux habits, le "protocole" du village. Ca sent le vécu, avec une pointe de nostalgie. La chanson a sûrement été écrite au moment où Cabrel a dû se rendre dans la capitale et quitter Astaffort qui lui manque. Chaque fois que j'écoute cette chanson, avec son évocation des cités, des immeubles, je pense à Répondez-moi qui sortira sur l'album suivant.

  • Où trouver ce titre ?
    Gallery- Album "Les chemins de traverse", 1979

    album "les chemins de traverse"
    Reprises : non.

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    La petite fille de mes dimanches
    Mettait toujours sa jupe plissée
    Elle marchait raide comme une planche
    Pour pas salir le verni des souliers
    Si ses boucles brillaient au soleil
    Elles sentaient les bigoudis de la veille
    Elle portait sa couronne d'épines
    Pauvre pantin de naphtaline

    On me mettait des socquettes blanches
    On me faisait la raie sur le côté
    Dans mon beau pantalon du dimanche
    J'allais faire semblant de prier
    J'arrivais le premier à l'église
    Pour ne pas que les autres médisent
    On mettait les enfants en vitrine
    Pauvres pantins de naphtaline

    J'aurais toujours au fond de moi
    Cette image jaunie
    Cette odeur d'autrefois
    J'aurais toujours au fond de moi

    Mais aujourd'hui j'ai quitté mon village
    Dans mon quartier, pas de clocher
    Et les gamins du quinzième étage
    Emmènent leurs copines au ciné
    Mais chaque fin de semaine
    Il y a des images qui reviennent
    Et chaque fois qu'un samedi se termine
    Je revois les pantins de naphtaline

    J'aurais toujours au fond de moi
    Cette image jaunie
    Cette odeur d'autrefois
    J'aurais toujours au fond de moi

    La petite fille de mes dimanches
    Qui mettait toujours sa jupe plissée
    Et qui marchait raide comme une planche
    Pour pas salir le verni des souliers
    La petite fille de mes dimanches
    Qui mettait toujours sa jupe plissée
    Et qui marchait raide comme une planche
    Pour pas salir le verni des souliers

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