Les chevaliers cathares


Paroles
  • Auteur :
    Francis Cabrel
  • Compositeur :
    Francis Cabrel
  • Editée par :
    Chandelle
  • Version originale :
    1983
  • Cabrel aborde l'Occitanie pour la première fois, même s'il a beaucoup évoqué Astaffort, la ville où il a toujours vécu. Les Chevaliers cathares ont été inspirés par Les veilleurs cathares, une sculpture de Jacques Tissinier, sur l'aire de repos à la sortie de Narbonne en allant vers Toulouse. Pour m'y être arrêté plusieurs fois, le spectacle est un peu pathétique : les chevaliers ressemblent à des bunkers (que certains confondent avec les toilettes !). Francis Cabrel en a fait  une belle chanson qui donne une belle leçon d'histoire : rien n'a vraiment changé depuis la tragédie cathare.

  • Où trouver ce titre ?
    Gallery- Album "Quelqu'un de l'intérieur", 1983

    album "Quelqu'un de l'intérieur ", 1983
    coffret "D'une ombre à l'autre", 1991
    album "Double tour", 2000
    album "La tournée des bodegas", 2005
    compilation "l'essentiel", 2007
    album live Trobador Tour, 2021
    -
    video
    VHS "Sarbacane tour", 1990
    DVD "d'une ombre à l'autre", 2000
    -
    Reprises :
    album Colors, Patric (en occitan)
    album "Marika Cailly chante", 2011
    -
    Article sur les veilleurs cathares :
    Les veilleurs cathares

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    Les chevaliers Cathares
    Pleurent doucement
    Au bord de l'autoroute
    Quand le soir descend
    Comme une dernière insulte
    Comme un dernier tourment
    Au milieu du tumulte
    En robe de ciment

    La fumée des voitures
    Les cailloux des enfants
    Les yeux sur les champs de torture
    Et les poubelles devant
    C'est quelqu'un du dessus de la Loire
    Qui a du dessiner les plans
    Il a oublié sur la robe
    Les taches de sang

    On les a sculptés dans la pierre
    Qui leur a cassé le corps
    Le visage dans la poussière
    De leur ancien trésor
    Sur le grand panneau de lumière
    Racontez aussi leurs morts
    Les chevaliers Cathares
    Y pensent encore

    N'en déplaise à ceux qui décident
    Du passé et du présent
    Ils n'ont que sept siècles d'histoire
    Ils sont toujours vivants
    J'entends toujours le bruit des armes
    Et je vois encore souvent
    Des flammes qui lèchent des murs
    Et des charniers géants

    Les chevaliers Cathares
    Pleurent doucement
    Au bord de l'autoroute
    Quand le soir descend
    Comme une dernière insulte
    Comme un dernier tourment
    Au milieu du tumulte
    En robe de ciment

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